L’essentiel des limites concernant l’automatisation est d’ordre technique, et relève notamment de la faible interopérabilité entre les outils de billetterie, d’emailing et de CRM sur lesquels reposent ces démarches. Vous ne pourrez aller plus loin que ce que vos outils vous permettent d’actionner entre leurs systèmes. Il est donc essentiel de vérifier si vos outils actuels, ou ceux dont vous envisagez de vous doter, sont compatibles entre eux, et jusqu’à quel point. Les cas d’usage pourront composer dans ce cas une très bonne méthode d’évaluation de cette interopérabilité (voir fiche dédiée).
S’agissant de la stratégie en elle-même, comme nous l’évoquions dans cette fiche consacrée aux stratégies d’envois d’emailings, la sobriété doit rester le maître mot de vos démarches, et respecter scrupuleusement le Capping déterminé pour vos envois, afin de ne pas sur-solliciter votre base de public et à terme de susciter le désengagement.
Enfin, même si les envois de message sont automatisés, il est important de les humaniser. Idéalement, une vraie personne en sera expéditrice, incarnera donc ce canal relationnel et sera à même de répondre aux spectateurs, le cas échéant.
Vous pouvez aussi utiliser un email générique, en prenant soin de signer de façon identifiable, selon le niveau de proximité correspondant à votre positionnement : “l’équipe de la billetterie”, “l'équipe du théâtre”, “Mary, Albert et Alfonso”, etc. Nous vous déconseillons en tout cas de créer un faux profil pour ces envois – cas vécu – car les spectateurs pourraient se sentir trahis s’ils s’en apercevaient.
Enfin, si c’est un agent conversationnel (IA, chat bot) qui répond, il est important que cela soit affiché. Une marque culturelle engagée doit refléter sa mission et ses valeurs de manière authentique et cohérente.